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James & Faye

Toutes les semaines l'équipe de ComicsDiscovery commente les dernières news comics et vous fait découvrir un titre. De Dc à Marvel en passant par les indépendants, le podcast permet aux débutants et aux passionnés d'échanger et de faire des découvertes.


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Quand Mark Russell fait pencher Gotham à gauche – ComicsDiscovery S10E11 : Batman Dark Age

Cette semaine, dans votre podcast BD favori, on vous propose de parler de Batman Dark Age, le récit qui revient sur comment Bruce Wayne, playboy mondain de Gotham, est devenu le Chevalier Noir qui fait régner la justice sur la ville.
On vous voit venir : encore une origin story ! Oui, mais cette fois, c’est Mark Russell à l’écriture, avec son style politisé, social et toujours un peu piquant. Il prend le God Damned Caped Crusader pour en faire une satire de l’Amérique.
Au dessin, on retrouve Mike Allred, toujours aussi pop et acidulé, un vrai régal visuel.
On vous en parle dans l’émission, et vous pouvez retrouver le comics chez Urban Comics.

Batman Dark Age, une fausse origin story classique

Dans Batman Dark Age, on suit le jeune Bruce Wayne, héritier de l’une des plus grandes familles de Gotham, dont la vie bascule le soir où ses parents sont assassinés sous ses yeux. Ce traumatisme le pousse à parcourir le monde pour apprendre les arts martiaux, la stratégie et la justice pour protéger sa ville devenue un nid de corruption et de crime. Une quête initiatique qui le mène à construire son identité de justicier masqué, symbole de…

Bon, ok. Oui. Je sais.
Vous avez déjà lu cette histoire mille fois, et vous pouvez sans doute la réciter avant même de finir cette phrase.

Et c’est là que Dark Age devient intéressant, parce que Mark Russell ne cherche pas à refaire l’origine de Batman, mais à s’en servir comme prétexte. Il revisite la légende avec une lecture politique et sociale acide.

Petite précision utile : Batman Dark Age est en quelque sorte un spin-off de Superman Lost Age, un autre titre où Mark Russell pose les bases de son univers. Nous, on n’a pas lu Superman Lost Age, mais visiblement, ça peut apporter un contexte supplémentaire. Rassurez-vous, Dark Age reste parfaitement compréhensible tout seul, même si les lecteurs de l’autre série y verront sans doute quelques clins d’œil en plus.

Deux auteurs atypiques dans l’industrie

Mark Russell s’est clairement fait une place à part dans le monde des comics. Il vient souvent là où on ne l’attend pas, que ce soit avec The Flintstones, Exit Stage Left : The Snagglepuss Chronicles ou, plus récemment, One-Star Squadron. Sa marque de fabrique, une écriture engagée, mais jamais pesante. Il aime prendre des personnages archi connus pour parler de l’Amérique, de ses contradictions et de ses absurdités. C’est son style, toujours un peu ironique, mais avec un vrai fond derrière, qui donne toute sa saveur à Dark Age.

Mike Allred, lui, est l’un des auteurs les plus reconnaissables du comics indépendant. Impossible de parler de sa carrière sans évoquer Madman, son personnage fétiche, qu’il a créé et développé avec Laura Allred aux couleurs. C’est un titre culte, tellement marqué par leur identité visuelle qu’on ne pourrait pas l’imaginer signé par quelqu’un d’autre. Leur travail commun a façonné tout ce qui fait le charme d’Allred aujourd’hui : les couleurs pop, les contours nets, l’énergie rétro et ce petit côté psychédélique.

On en avait déjà parlé dans l’émission, notamment quand on avait consacré un épisode au Silver Surfer de Dan Slott et Mike Allred dans la saison 3. Et oui, je le redis encore ici : c’est l’une des plus belles histoires d’amour de Marvel.
Sur Batman Dark Age, Allred garde cette même sincérité graphique tout en donnant un côté vintage, mais dynamique à la relecture de Mark Russell.

 

Le style pop d’Allred dans un Gotham sombre

Je n’aurais jamais parié sur Mike Allred pour un récit se déroulant dans l’univers sombre et gothique de Batman. Sur le papier, son style pop très années 70 semble loin du Dark Knight torturé qu’on connaît.
Et pourtant, ça fonctionne étonnamment bien. Par moments, on a presque l’impression de revoir un épisode de la série Batman 66 avec Adam West, avec ce mélange de kitsch assumé et d’énergie colorée.

Comme toujours, Allred est généreux. Ses planches débordent d’idées, son découpage est vivant, ses personnages ont ce charme rétro immédiat. Ce n’est pas du tout le grim and gritty God Damn Batman, mais ça apporte une vraie fraîcheur.
Et sur six numéros, ça passe très bien.

Pour aller plus loin dans Gotham

Vous aimez les récits de Batman ou les relectures originales de super-héros ?
Voici quelques épisodes de ComicsDiscovery qui pourraient aussi vous plaire :

Batman Curse of the White Knight de Sean Gordon Murphy :
https://jamesetfaye.fr/comicsdiscovery-s05e06curse-of-the-white-knight/

Batman & Robin de Peter Tomasi et Patrick Gleason :
https://jamesetfaye.fr/comicsdiscovery-s09e27-batman-robin/

Batman et Robin Dynamic Duo de Joshua Williamson et Simone Di Meo :
https://jamesetfaye.fr/comicsdiscovery-s08e29-batman-et-robin-dynamic-duo/

Le mot de la fin

Merci d’avoir exploré avec nous Batman Dark Age, la relecture pop et sociale de Mark Russell et Mike Allred, publiée chez Urban Comics.
Un récit qui revisite les origines du Chevalier Noir avec une approche plus politique, plus colorée et franchement rafraîchissante.
N’hésitez pas à nous dire ce que vous avez pensé de Batman Dark Age et à échanger avec d’autres passionnés de BD, comics et pop culture !

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Deux époques, un tueur, une seule héroïne – ComicsDiscovery S10E10 : 1949

Entre rêve et réalité, futur et passé, l’équipe de ComicsDiscovery part à la chasse au
serial killer dans 1949 de Dustin Weaver, publié chez
Delcourt. Ce polar nous entraîne aux côtés de la lieutenante Blank,
partagée entre deux vies séparées par deux siècles. Une enquête qui dépasse les frontières du temps,
un tueur insaisissable et une ambiance à mi-chemin entre film noir et science-fiction : on vous raconte
pourquoi ce titre intrigue autant qu’il surprend.

1949 de Dustin Weaver

Dustin Weaver est un artiste américain de bande dessinée, né le 3 octobre 1978 à
San Diego (Californie) et ayant grandi à Eagle River (Alaska). Il débute officiellement dans le milieu en 2003,
après un passage en tant que stagiaire au sein de WildStorm Studios. Au fil de sa carrière,
il a travaillé pour des éditeurs majeurs comme Dark Horse Comics, notamment sur la série
Star Wars: Knights of the Old Republic, puis pour Marvel Comics,
où il a collaboré à des récits autour des X-Men et à la première mini-série
S.H.I.E.L.D.: Architects of Forever. Weaver est aujourd’hui reconnu pour son trait détaillé,
ses compositions ambitieuses et sa capacité à naviguer entre science-fiction, polar
et récits d’action.

Une époque sombre et violente

Le lecteur suit l’agent Blank, chargée par le FBI de traquer un mystérieux
serial killer qui laisse derrière lui un étrange liquide sur chacune de ses victimes.
Dans cette partie du récit, Dustin Weaver plonge pleinement dans les codes du
polar classique : un noir et blanc élégant, des ruelles poisseuses, des flics véreux,
une héroïne forte, une violence jamais gratuite, mais toujours pesante. Le travail graphique de Weaver est superbe,
jouant avec les ombres et la lumière pour renforcer l’atmosphère oppressante.

Retour vers le futur

L’autre moitié de ce récit singulier nous projette dans un futur lointain, où l’héroïne semble
évoluer dans un corps robotique, presque déshumanisé. Cette partie du comics troque l’ambiance
polar pour une véritable quête identitaire : qui est-elle réellement ? Quel est son rôle dans ce monde
technologique et froid qui ne lui renvoie aucune trace de son passé ? À intervalles réguliers, elle est hantée par
l’apparition du visage d’une vieille femme, dont elle ne comprend ni le message ni l’intention. Weaver joue ici avec
l’abstraction, les ruptures de ton et une mise en scène plus sensorielle, qui tranche volontairement avec le noir et
blanc du passé.

Et on en a pensé quoi ?

Malgré des thématiques intéressantes et un pitch qui avait tout pour être alléchant,
Dustin Weaver peine malheureusement à nous accrocher pleinement à son récit.
Le lien entre les deux époques censées se répondre et se nourrir l’une l’autre reste flou, trop ténu pour créer
l’effet de révélation attendu. On sent clairement sa volonté de construire un récit à twist, à l’image de
L’Échelle de Jacob ou Angel Heart, mais la mécanique narrative ne
suit pas toujours, et on peine à comprendre où il souhaite nous emmener.

Heureusement, la partie graphique, elle, est absolument splendide. C’est clairement un
« comics de dessinateur » dans le meilleur sens du terme, et cela compense en grande partie les
faiblesses du scénario. Les deux époques ont chacune une identité visuelle marquée : un noir et blanc tranchant,
presque sale, pour le polar ; une esthétique futuriste plus claire, organique et
étrangement apaisante pour la partie futuriste. Weaver y démontre une maîtrise remarquable, entre les influences
visibles de Moebius pour la SF et celles de Frank Miller
pour la partie noire. Visuellement, c’est un véritable régal.

Reste que l’on se dit que le projet aurait peut-être gagné en force si
Dustin Weaver avait collaboré avec un·e scénariste. Son univers et son trait sont puissants,
mais un regard extérieur aurait sans doute permis d’ancrer davantage le récit et de renforcer les enjeux entre les deux
lignes temporelles.

Retrouvez 1949 dans toutes vos librairies indépendantes.
Soutenir les commerces de proximité est plus important que jamais.
Ainsi que sur le site de Delcourthttps://www.editions-delcourt.fr/comics/series/serie-1949/album-1949

Vous aimez les récits de SF ou les polars bien noirs ? Voici quelques épisodes de
ComicsDiscovery qui pourraient aussi vous plaire :

Torso de Brian Michael Bendis et Marc Andreyko :
http://jamesetfaye.fr/comicsdiscovery-torso-true-crime-bendis/

Silent Jenny de Matthieu Bablet :
https://jamesetfaye.fr/silent-jenny-matthieu-bablet-comicsdiscovery-s10e05/

Parker de Richard Stark et Darwyn Cooke :
https://jamesetfaye.fr/comicsdiscovery-s04e45-parker/

Le mot de la fin

Merci d’avoir exploré avec nous 1949, le récit temporel et déroutant de Dustin Weaver, publié chez Delcourt. Une histoire qui oscille entre polar noir et science-fiction, où passé et futur s’entremêlent pour créer une atmosphère unique.
Un grand merci à toute l’équipe de ComicsDiscovery pour leurs analyses et leur passion. Vos retours, vos messages et vos recommandations enrichissent chaque épisode et nourrissent notre amour pour la BD indépendante et les récits qui sortent des sentiers battus.
N’hésitez pas à nous dire ce que vous avez pensé de 1949 et à échanger avec d’autres passionnés de BD et pop culture !

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Une discussion passionnée avec Aniss El Hamouri – ComicsDiscovery S10E09 : Ils brûlent

Cette semaine dans ComicsDiscovery, nous avons eu la chance de recevoir Aniss El Hamouri, l’auteur du bouleversant Ils brûlent, publié chez 6 Pieds Sous Terre.
Au fil d’une discussion passionnée, nous sommes revenus sur son parcours, ses débuts dans le fanzinat et sa manière unique d’aborder la bande dessinée.

Ils Brulent d’Aniss El Hamouri

Le premier tome avait été un énorme coup de cœur collectif pour l’équipe.
On lui avait même consacré un mini podcast sur Instagram pour partager notre enthousiasme à chaud.
C’était en juin 2023, avec Diane, Judas et moi (James). On y parlait de tout ce qui nous avait frappé dans cette lecture.
👉 Si vous ne l’avez pas encore vu, retrouvez ce format ici :
https://www.instagram.com/reel/CtwbhedJF-2/?igsh=MWVwbjVpNXpwbXI5ag==
Un peu plus d’un an plus tard, avec la sortie tant attendue du tome 2, l’envie de reparler de cette série s’est imposée comme une évidence.
Et comme on a la chance de bien connaître l’équipe de 6 Pieds Sous Terre, on s’est dit : “Et si on invitait carrément Aniss pour en discuter avec lui ?”
(D’ailleurs, grosse pensée à Zelda, qui devait être là mais a eu un empêchement ❤️).
Les éditions 6 Pieds Sous Terre, toujours partantes, ont accepté sans hésiter.
Résultat : une longue et passionnante discussion autour du parcours d’Aniss et de son œuvre.

Des débuts entre le Maroc et la Belgique

On a commencé l’émission par un petit entretien sur ses débuts.
Aniss nous a raconté avoir grandi à Rabat, au Maroc.
À l’époque, il ne pensait pas du tout faire de la bande dessinée, même s’il a toujours adoré dessiner.
En montant ensuite en Belgique pour ses études, il s’est vite lassé d’un cursus qui ne le passionnait pas.
Il a alors décidé de changer complètement de voie et d’intégrer l’école d’art de Liège.
C’est là qu’il a découvert le monde du fanzinat, une scène bouillonnante et libre où il a pu expérimenter sans contrainte.
Il a participé à plusieurs collectifs, testé, raconté, cherché son ton… jusqu’à ce que naisse sa voix d’auteur.
C’est d’ailleurs dans ce contexte qu’est né Ils brûlent, d’abord autoédité en fanzine avant d’être repéré par 6 Pieds Sous Terre.

Retour avec Ongle, Pluie et Georgg

Avant d’aller plus loin, on est revenus sur le premier tome d’Ils brûlent pour replanter un peu le décor.
L’histoire nous plonge dans un monde médiéval dur et violent, où trois êtres en fuite cherchent leur place dans une société qui les rejette.
Il y a Ongle et Pluie, deux jeunes femmes marquées par la peur et la douleur, accusées de sorcellerie, et Georgg, un jeune homme qui croise leur route presque par hasard.
Tous trois fuient un inquisiteur impitoyable et un monde incapable d’accepter la différence.
Sous ses airs de récit de fuite, Ils brûlent parle surtout de trauma, de marginalité et de résilience.
Aniss El Hamouri utilise la dark fantasy pour évoquer des thèmes profondément humains :
comment se reconstruire quand tout brûle autour de soi ? Comment avancer quand ses cicatrices deviennent une identité ?
Pour analyser tout ça, Judas nous avait préparé une review à sa sauce, comme il sait si bien le faire.
Il a mis en avant la richesse du propos, la maîtrise du rythme et la puissance du dessin d’Aniss.
L’auteur travaille à l’encre de Chine, qu’il encre puis dilue comme une aquarelle pour créer ses teintes et ses nuances.
Cette technique donne à ses planches un rendu unique et immédiatement reconnaissable.
Ce style à la fois brut et poétique nous a totalement conquis.

Un second tome inattendu et marquant

Après avoir bien discuté du premier volume (sans spoiler, bien sûr), on est passés au tome 2.
C’est un album qu’on attendait avec impatience, et Aniss a réussi à nous surprendre complètement.
Ce nouveau récit reste ancré dans le même univers, mais rebat toutes les cartes.
Le groupe est désormais séparé, et l’histoire se déploie à travers trois arcs, chacun raconté du point de vue d’un personnage différent.
Ce choix narratif audacieux donne une nouvelle ampleur à l’univers et enrichit les relations entre Ongle, Pluie et Georgg.
Et malgré ce changement de ton et de structure, c’est encore un gros coup de cœur collectif pour toute l’équipe.
Chacun de nous a partagé ce qui l’avait touché : la force du découpage, la cohérence du monde, ou la manière dont Aniss bouscule ses lecteurs sans jamais les perdre.
Encore une fois, sans rien dévoiler, on ne peut que vous encourager à découvrir par vous-mêmes cet univers aussi rude que fascinant.

Un univers construit à l’instinct

Pour conclure, on a longuement échangé avec Aniss sur sa façon de créer.
Il travaille à l’instinct, sans plan fixe, laissant son univers se construire au fil des planches.
Les idées arrivent en dessinant, et le lore d’Ils brûlent se développe petit à petit, comme un immense château de cartes qu’il consolide à chaque nouveau détail.
Malgré cette approche organique, tout reste cohérent et vivant.
Aniss nous a aussi confié qu’il craignait, au début, de ne pas être pris au sérieux.
Mélanger une BD indépendante, intimiste et émotionnelle à un monde de dark fantasy pouvait dérouter.
Il ne voulait faire aucune concession, ni du côté de l’émotion ni du genre.
Mais le pari est réussi : les deux publics, celui de la BD d’auteur et celui de la fantasy, se sont retrouvés dans Ils brûlent.
Et c’est logique, car l’œuvre respire la passion et la sincérité d’un créateur qui aime profondément les deux univers.
La discussion avec Aniss a été un vrai plaisir.
C’est rare d’échanger avec un auteur aussi généreux, qui parle de son travail avec autant de clarté et de bienveillance.
Il a été d’une gentillesse et d’une patience exemplaires tout au long de l’émission.
Si vous le croisez en dédicace, foncez ! Vous passerez un moment passionnant et humain, à son image.
Encore un grand merci à 6 Pieds Sous Terre et à Zelda pour avoir rendu cette émission possible,
et surtout un immense merci à Aniss El Hamouri pour sa disponibilité et sa passion communicative.

Pour aller plus loin

Si, comme nous, vous aimez entendre des auteurs passionnés parler de leurs univers, découvrez aussi ces épisodes de ComicsDiscovery :
Perpendiculaire au soleil avec Valentine Cuny-Le Callet : https://jamesetfaye.fr/comicsdiscovery-s08summer-07-perpendiculaire-au-soleil/
Adieu mon royaume avec Marcel Shorjian : https://jamesetfaye.fr/comicsdiscovery-s09e05-adieu-mon-royaume/
A Short Story avec Run : https://jamesetfaye.fr/comicsdiscovery-s07e01-a-short-story-feat-run/
📚 Retrouvez Ils brûlent dans toutes vos librairies indépendantes et sur le site de 6 Pieds Sous Terre :
👉 https://6pieds-sous-terre.com/

Le mot de la fin

👉 Retrouvez-nous chaque semaine dans ComicsDiscovery pour parler de bande dessinée, de comics et d’auteurs passionnés qui font vivre le neuvième art.
Merci de nous avoir écoutés et d’être toujours plus nombreux à partager cette passion avec nous ❤️
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Et s’il y avait plus effrayant que les monstres imaginaires ? - ComicsDiscovery S10E08 : Derrière la porte

Notre chouchou James Tynion IV revient !
Après la science-fiction glaçante de The Nice House by the Lake, l’auteur s’attaque à l’horreur intime avec Derrière la porte, accompagné au dessin par Gavin Fullerton.
Cette fois, Tynion nous replonge dans nos peurs d’enfance. Entre monstres imaginaires, secrets familiaux et tensions étouffantes, le récit arrive chez Urban Comics.
Et pour cet épisode de ComicsDiscovery, on accueille l’incroyable Lizzy Brynn 🎙️

🎭 Lizzy Brynn, multi-talent et invitée d’honneur

Vous avez peut-être déjà entendu Lizzy dans l'émission lorsqu’on parlait de It’s Lonely at the Centre of the Earth de Zoë Thorogood.
(À retrouver ici : https://jamesetfaye.fr/comicsdiscovery-s08e18-its-lonely-at-the-centre-of-the-earth/)

Pour les nouveaux :
Lizzy Brynn, c’est une actrice, vidéaste, autrice, et probablement une des personnes les plus drôles d’Internet.
Vous avez pu la voir dans Astrid & Raphaëlle sur France TV, mais aussi sur sa chaîne YouTube, une pépite pop-culture et queer, notamment avec sa vidéo culte de 3h sur les sorcières lesbiennes dans la fiction.

Et en plus, elle écrit des romans jeunesse feel-good avec des romances sapphiques. Elle ne trouvait pas ces histoires ? Elle les a créées. Son prochain roman arrive bientôt et vous pouvez déjà le précommander :
👉 https://lizzybrynn.fr/

👁️ Derrière la porte : quand le monstre n’est pas celui qu’on croît ?

Chez ComicsDiscovery, on suit Tynion de près. Il ne nous a jamais déçus
(contrairement à… bref, bisous Scott Snyder 😘).

Si vous n’avez pas encore lu The Nice House by the Lake, foncez, c’est un de nos gros coups de cœur.

Dans Derrière la porte, l’ambiance rappelle Stephen King, mais en plus subtil.
On suit Daniel, un enfant terrorisé par un monstre dans son placard.
Mais surtout Thom, son père, un père au foyer en chute libre.
Il boit, il fuit, il déménage pour suivre la mère de Daniel… et il s’enfonce peu à peu. Un parfum de Jack Torrance plane.

Alors, le monstre dort-il dans le placard… ou dans la chambre d’à côté ?

Gavin Fullerton, lui, livre un trait clair, mais oppressant, renforcé par une colorisation froide et anxieuse. Première lecture de son travail ici, et c’est une jolie claque.

🎬 Verdict

Derrière la porte représente une parfaite porte d’entrée à l’horreur en BD :
pas de gore inutile, pas de jumpscares, mais une tension psychologique et humaine.
On parle de famille, de trauma, de solitude, de résilience, de cycles qui se répètent…

Bref : du Tynion pur jus.
On recommande chaudement. Disponible en librairie indépendante ou sur Urban Comics :
👉 https://www.urban-comics.com/

❤️ Vous aimez James Tynion IV ? Continuez ici :

The Nice House on the Lake
https://jamesetfaye.fr/comicsdiscovery-s07e22-the-nice-house-on-the-lake/

The Department of Truth
https://jamesetfaye.fr/comicsdiscovery-s06e22-the-department-of-truth/

Something is Killing the Children
https://jamesetfaye.fr/comicsdiscovery-s06e21-something-is-killing-the-children/

Le mot de la fin

Merci d’avoir exploré avec nous Derrière la porte, le récit intimiste et inquiétant de James Tynion IV et Gavin Fullerton, publié chez Urban Comics. Une histoire où les monstres se cachent parfois au cœur du foyer, entre peurs d’enfance, trauma et horreur psychologique.
Un grand merci à Lizzy Brynn pour sa présence et son enthousiasme. Vos retours, vos analyses et vos recommandations nourrissent chaque épisode de ComicsDiscovery et renforcent notre amour du comics indépendant et horrifique.
N’hésitez pas à nous dire ce que vous avez pensé de Derrière la porte et à échanger avec d’autres passionnés de BD et pop culture !

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Mike Mignola nous souffle à l’oreille ses fables d’outre-tombe - ComicsDiscovery S10E07 : Le carnaval de cadavres

Approchez, approchez, lecteurs en quête d’histoires sombres ! Le feu est allumé, et notre conteur s’apprête à nous révéler les recoins les plus ténébreux de son imaginaire. Cette semaine dans ComicsDiscovery, c’est Mike Mignola qui nous murmure des fables issues de son univers horrifique et merveilleux avec Le Carnaval de cadavres, publié chez Delcourt.

Chill & Comics

Avant d’entrer dans le vif du sujet, Sophie, Faye et James partagent leurs derniers coups de cœur et discutent de pop culture dans une joyeuse partie “digression”. Comme toujours, la bonne humeur règne, et les échanges partent souvent dans les meilleures directions.

Le Carnaval des cadavres

On ne le présente plus, mais au cas où vous auriez raté les vingt dernières années de comics gothiques : Mike Mignola est le légendaire créateur d’Hellboy, un auteur au style inimitable, reconnaissable entre mille par ses jeux d’ombres, ses aplats noirs et son sens du découpage quasi théâtral. Mais derrière ses ambiances si marquées, il faut aussi saluer le travail de Dave Stewart, son coloriste attitré. Ses teintes sourdes, ses contrastes subtils et son utilisation du silence chromatique donnent vie (et mort) aux univers de Mignola comme personne d’autre. Ensemble, ils forment un duo indissociable, capable de transformer chaque planche en icône gothique.

Dans Le Carnaval des cadavres, Mignola revisite les codes du conte et du mythe pour composer une série d’histoires macabres. On y croise des fantômes, des vampires et d’autres figures chéries des amateurs de récits fantastiques et horrifiques.

Clair-obscur

Même si on peut reprocher à Le Carnaval des cadavres d’être un peu court, on ne s’ennuie jamais. Le dessin de Mignola, même s’il n’est pas à son zénith, reste intéressant. Il est sublimé par la colorisation magistrale de Dave Stewart, notamment dans le jeu d’ombres et de lumières qui donne toute son âme à l’ouvrage.

Vous aimez les histoires étranges et les contes horrifiques ?
On vous propose de découvrir ces épisodes de ComicsDiscovery :

Le mot de la fin

Merci d’avoir partagé ce moment avec nous autour de Le Carnaval de cadavres, l’œuvre macabre et poétique de Mike Mignola, publiée chez Delcourt. Vos avis et recommandations enrichissent chaque épisode et nourrissent notre passion commune pour les comics gothiques et fantastiques.
N’hésitez pas à partager vos impressions sur Le Carnaval de cadavres et à échanger avec la communauté des passionnés de comics et BD ! Votre participation est au cœur de ComicsDiscovery : vos retours nourrissent le débat et nous poussent à explorer encore plus loin le neuvième art.

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