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ComicsDiscovery , le podcast qui vous fait découvrir le monde des comics

James & Faye

Toutes les semaines l'équipe de ComicsDiscovery commente les dernières news comics et vous fait découvrir un titre. De Dc à Marvel en passant par les indépendants, le podcast permet aux débutants et aux passionnés d'échanger et de faire des découvertes.


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Batman & Robin [ComicsDiscovery S09E27]

Pour fêter l’arrivée de la série Batman & Robin de Peter Tomasi et Patrick Gleason dans la collection Urban Nomad à petit prix, James saisit enfin l’occasion de parler de sa BD préférée. Cette émission de ComicsDiscovery est un peu particulière, car elle a été enregistrée en présentiel avec Sophie, qui nous a fait le plaisir de venir jusqu’à Montpellier. Un vrai moment de partage autour d’un pilier de la bande dessinée américaine.

La tradition des sidekicks chez DC Comics

Le concept du sidekick, ce jeune héros qui accompagne un justicier plus expérimenté, est profondément ancré dans l’ADN de DC Comics. Chaque icône de l’éditeur possède sa propre “famille” de héros secondaires. Chez Batman, l’un des membres les plus importants est Robin, un rôle occupé par plusieurs personnages marquants. James retrace l’évolution de ces jeunes justiciers : de Dick Grayson, le tout premier Robin apparu dans Detective Comics #48 en 1940, jusqu’à Damian Wayne, le fils biologique du Chevalier Noir. Petite anecdote : “Robin”, au passage, c’est aussi le nom d’un rouge-gorge… sympa comme clin d’œil, non ?

Un Dynamic Duo explosif

Place au cœur du sujet avec Batman & Robin, ce que James considère comme la meilleure série des New 52 ! Pour rappel, les New 52 représentent un relaunch complet de l’univers DC, proposant de nouvelles continuités et des premiers numéros flambant neufs. Dans cette itération, Bruce Wayne reprend le rôle de Batman, succédant à Dick Grayson, qui avait porté le costume tout en s’occupant de Damian. Désormais, Bruce doit composer avec son rôle de père, lui qui n’a jamais vraiment eu de modèle parental – à part Alfred Pennyworth, bien sûr. Et avec Damian, ado rebelle et redoutablement efficace, la cohabitation promet d’être tendue. Leur relation déjà complexe se retrouve encore plus éprouvée par le retour d’un ennemi issu du passé de Bruce, venu raviver de vieilles blessures.

Une histoire de communication

Peter Tomasi excelle dans l’écriture de cette relation père-fils, qu’il fait évoluer avec justesse et sensibilité. Au fil des tomes, Bruce et Damian apprennent à se comprendre et se tolérer, puis à s’aimer, malgré leurs différences. C’est ce lien émotionnel complexe et fort qui donne à la série toute sa profondeur. Si, comme James, vous êtes sensibles aux dynamiques familiales compliquées (coucou les Daddy Issues), cette série va vous parler ! Visuellement, Patrick Gleason sublime le récit grâce à son trait reconnaissable, dynamique et expressif, mêlant efficacement esthétique mainstream et personnalité graphique.

Une porte d’entrée parfaite vers l’univers Batman

Accessible, intense, bien écrite et magnifiquement dessinée, Batman & Robin est une lecture indispensable pour tout fan de comics, de Batman, ou plus largement de pop culture. Grâce à la réédition dans la collection Urban Nomad à seulement 10 €, il n’y a plus aucune excuse pour passer à côté de cette pépite signée DC Comics. Un duo légendaire, une écriture brillante et une tension émotionnelle constante : tout ce qu’on aime dans la bande dessinée américaine.

Si vous voulez découvrir d'autres récits forts dans l'univers de DC chez Urban Comics, nous vous conseillons ces épisodes de ComicsDiscovery :

Pour découvrir plus de publications de DC Comics, visitez leur site officiel : Urban Comics

Le mot de la fin

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X-men Dieu crée, l'homme détruit [ComicsDiscovery S09E26]

On se retrouve pour découvrir ensemble un nouveau comics, dans ComicsDiscovery. Que vous soyez fan de X Men ou que vous soyez désireux d'en apprendre plus sur la saga imaginée par Stan Lee, cet épisode est fait pour vous.

À l'occasion de sa ressortie en édition Best of chez Panini, nous lisons Dieu crée, l'homme détruit de Brent Anderson et Chris Claremont.

Un peu de contexte

Avant d'entrer dans le comics, Spades, grand amateur de mutant, vous propose de remettre en contexte l'œuvre, car celui-ci est très important pour prendre conscience de l'impact du comics au moment de sa sortie en 1982.

Les mutants sous l’ere Claremont

En août 1969, Marvel se retrouve avec une série qui ne fait plus vraiment recette depuis sa création par Stan Lee et Jack Kirby — comme pas mal d'autres titres de l’époque, d’ailleurs. Cette série, c’est Uncanny X-Men. Pendant des années, elle végète, recyclant d’anciens épisodes et peinant à trouver son public. Mais en 1975, Marvel tente un coup de poker : relancer le titre avec une nouvelle équipe venue des quatre coins du globe, introduite dans le fameux Giant-Size X-Men #1.
C’est là qu’entre en scène Chris Claremont. À partir de 1976, il prend les rênes du titre et va littéralement le métamorphoser. Il injecte des intrigues plus longues, des thématiques sociales puissantes, des personnages complexes et tourmentés — et surtout, une narration feuilletonnante qui capte les lecteurs sur le long terme.
De 1976 à 1991, Claremont transforme Uncanny X-Men en l’une des séries phares, voire la série phare, de Marvel. Il y a clairement un avant et un après Claremont. Sans lui, les X-Men ne seraient probablement jamais devenus les icônes pop qu’ils sont aujourd’hui, et l’industrie n’aurait peut-être pas connu ce virage narratif plus adulte qu’il a contribué à initier.

Dieu crée et l'homme détruit

Alors qu’un groupe nommé les Purificateurs traque les mutants et les lynche purement et simplement — une référence directe à Emmett Till, ce jeune Afro-Américain assassiné en 1955, dont le meurtre a été l’un des déclencheurs majeurs du mouvement pour les droits civiques aux États-Unis —, un télévangéliste fanatique, William Stryker, utilise sa tribune médiatique pour attiser la haine des mutants au nom de la foi. Face à cette vague d’intolérance, les X-Men n’ont d’autre choix que de s’allier avec leur plus vieil adversaire : Magneto.

C’est à travers ce récit, Dieu crée, l’homme détruit, que Chris Claremont grave dans l’ADN des X-Men une thématique qui ne les quittera plus : celle de la lutte contre la haine, l’intolérance et les discriminations systémiques. Bien sûr, ces idées étaient déjà présentes dans la série depuis ses débuts — la coexistence pacifique prônée par Professor Xavier face au radicalisme de Magneto en portait les prémices — mais jamais elles n’avaient été abordées avec autant de clarté, de gravité et de réalisme.
Avec l’appui de Brent Anderson au dessin, Claremont utilise pour la première fois les X-Men pour parler directement, sans métaphore ni détour, à son lectorat des violences raciales, de la peur de l’autre et des dérives religieuses. Ce n’est plus simplement un comic sur des super-héros, c’est un manifeste. Un appel à la vigilance, à la solidarité, à l’empathie.

Et si certains éléments d’écriture peuvent aujourd’hui paraître datés — narration dense, dialogues parfois théâtraux —, cela n’ôte rien à la puissance du propos. Le message, lui, reste brûlant d’actualité. C’est ce récit qui fait des X-Men les porte-voix d’une génération, et leur donne leur place à part dans l’univers Marvel.

Qu'avez-vous pensé de ce récit ? si vous ne l'avez pas encore lu, nous vous invitons à le découvrir sans attendre !

 

Le mot de la fin

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30 jours de nuit [ComicsDiscovery S9E25]

Bienvenue pour un nouvel épisode de ComicsDiscovery. On sort nos plus belles dents de Vampire pour discuter de 30 jours de Nuit de Steve Niles et Ben Templesmith que vous pouvez retrouver aux éditions Delcourt.

30 jours de Nuit

Dans les années 90, Steve Niles regarde à la TV un documentaire concernant des villes qui ne voient pas le soleil pendant une longue période. Immédiatement lui vient à l'esprit une horde de vampires qui fondrait sur la ville. C'est ainsi que débute, la création de l'univers qui fera connaître du grand public l'auteur.

Le titre n'était au départ pas prévu pour être un comics mais un film, pourtant au début des années 2000, il a l'opportunité de transformer son histoire en bande dessinée avec l'aide de Ben Templesmith au dessin.

Une infection vampirique

30 jours de Nuit, permet au lecteur de suivre la petite ville de Barrow en Alaska qui se prépare à vivre une nuit durant 30 jours. Le Shérif et sa femme s'assurent que tout se déroule sans accroc. Malheureusement, les vampires profitent de l'occasion pour se jeter sur la ville en défense pour la saigner à blanc. Les habitants pourront-ils survivre ?

C'est ainsi que débute l'univers de Steve Niles. Le lecteur est confronté à l'horreur ainsi qu'au sentiment de panique et d'impuissance des personnages. On retrouve également beaucoup de références aux genres vampires. Les dessins de Templesmith accompagnent parfaitement le récit en appuyant sur l'horreur tout en piégeant les personnages et le lecteur. Le reste du récit est plus classique et varie les points de vue afin de développer l'univers principalement du côté vampire. Celui-ci apparaît comme une société complexe proposant ses propres règles de vie ainsi qu'une relation assez haineuse envers les humains.

Une adaptation produite par Sam Raimi.

Sorti en 2007, le film de David Slade et mettant en vedette Josh Hartnett est globalement reconnu comme une bonne adaptation et a plutôt plu aux amateurs d'horreur. On retrouve l'ambiance du comics ainsi que sa palette de couleurs mélangeant, le noir, le gris et le rouge.

Malheureusement, la suite intitulée 30 jours de nuit : Sombres en 2010 ne réussit pas le même exploit, la faute principalement à son budget et sa réalisation.

Le Blind Test

On finit l'émission avec un nouveau Blind Test concocté par James. Il nous propose de trouver des titres de films de mauvais films de vampires d'après leur bande-annonce.

Dites-nous en commentaire votre score et votre film de vampire préféré.

Le mot de la fin

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Spectregraph [ComicsDiscovery S09E24]

Dans ce nouvel épisode de ComicsDiscovery, votre podcast comics hebdomadaire, nous explorons les mystères de Spectregraph, une bande dessinée fascinante mêlant maisons hantées, quête d’éternité et ésotérisme. Imaginée par James Tynion IV et illustrée par Christian Ward, elle est disponible chez Delcourt.

Spectregraph

James Tynion IV et Christian Ward deux auteurs qui ne vous sont pas inconnus

Si vous suivez ComicsDiscovery, le nom de James Tynion IV ne vous est sans doute pas inconnu. Protégé de Scott Snyder, il s’est fait connaître sur Batman durant l’ère des New 52, notamment avec Detective Comics (notre chronique ici). Depuis, il est devenu une référence de l’horreur en comics avec des séries comme :

  • Something is Killing the Children (épisode ici),
  • The Nice House on the Lake, un véritable coup de cœur de l’émission (chronique ici).

De son côté, Christian Ward a marqué les esprits avec son style unique. Il a notamment illustré Flèche Noire, la mini-série de Saladin Ahmed consacrée au leader des Inhumains (notre avis ici). Il a aussi collaboré avec G. Willow Wilson sur The Invisible Kingdom, publié sous le label Berger Books de Karen Berger (épisode ici).

Petite correction : ce n’est pas lui, mais Simone Di Meo qui signe le dessin de We Only Find Them When They're Dead. Désolé pour l’erreur dans le podcast !

La vie éternelle… mais à quel prix ?

Avec Spectregraph, James Tynion IV nous plonge à nouveau dans l’horreur en réinventant le mythe de la maison hantée.

L’histoire suit deux jeunes femmes enfermées dans un manoir énigmatique, construit par un industriel obsédé par l’occultisme et la vie éternelle. Ce lieu étrange, où la magie et la technologie s’entrelacent, piège ses habitants dans une existence spectrale. Pour s’en échapper, elles devront s’allier et affronter les fantômes qui hantent les lieux.

Le récit alterne entre le présent et la construction du manoir, révélant progressivement les sombres intentions de son propriétaire et d’un culte secret à l’origine de cette terrifiante expérience.

Un voyage visuel tourmenté grâce à Christian Ward

Christian Ward sublime le recit par un dessin au sommet de son art. Son style très numérique peut surprendre les amateurs de dessin traditionnel, mais ici, il exploite magistralement les couleurs, les textures et la lumière pour offrir des planches à couper le souffle. Certaines rappellent l’esthétique cauchemardesque de Hellraiser de Clive Barker, nous plongeant totalement dans l’ambiance oppressante du manoir hanté.

À plusieurs reprises, je me suis surpris à m’arrêter sur une page, fasciné par la puissance visuelle du dessin. Et pour ne rien gâcher, Delcourt, qui nous a gentiment fourni le titre, propose une édition soignée qui fait honneur à l’œuvre. Rien que pour l’objet, Spectregraph mérite une place dans votre bibliothèque !

📖 Et vous, avez-vous déjà lu Spectregraph ? Qu’en avez-vous pensé ?

Le mot de la fin

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Rocketeer [ComicsDiscovery S9E23]

Dans cet épisode de ComicsDiscovery, on enfile nos plus beaux jetpacks pour fracasser du nazi ! Delcourt, au travers d’un album hommage, nous replonge dans l’univers inventé par Dave Stevens, Rocketeer.  Dans cet album, les grands noms du comics mettent en scène dans des aventures extraordinaires, cet héros inspiré par les récits pulp.

Dave Stevens : un illustrateur de talent entre comics, animation et cinéma

Avant de créer The Rocketeer, Dave Stevens fait ses débuts dans l’industrie du comics en travaillant comme encreur pour Russ Manning sur les adaptations de Tarzan et Star Wars en comic strips. Il rejoint ensuite le monde de l’animation en collaborant avec Hanna-Barbera sur des séries comme Super Friends et The Godzilla Power Hour. Son talent pour l’illustration le conduit également à devenir storyboarder pour des productions télévisées et cinématographiques, comme Les Aventuriers de l’Arche Perdue (Indiana Jones). Après le succès de The Rocketeer, Stevens s’est principalement consacré à l’illustration. Il réalise des couvertures mettant en scène des pin-ups et surtout Betty Page dont il est fan. Il devient au fil des années un ami proche et un grand soutien. Bien qu’il ait produit peu de bandes dessinées après The Rocketeer, son style méticuleux et son amour du rétro ont marqué plusieurs générations d’artistes. Spades vous en parle plus en détail dans l'émission.

The Rocketeer : un héros pulp entre hommage et modernité

C’est en 1982, dans les pages bonus de Starslayer chez Pacific Comics, que The Rocketeer fait ses premiers pas sous la plume de Dave Stevens. Passionné par l’esthétique des années 40 et les serials d’aventures comme Commando Cody, l’auteur imagine Cliff Secord, un cascadeur intrépide qui découvre un jetpack expérimental et devient un justicier. Véritable condensé de l’esprit pulp, Cliff incarne l’aventurier courageux, un brin tête brûlée, évoluant dans un monde rempli d’espions, de gangsters et de nazis.  Stevens ne se contente pas de reproduire les codes du genre : son héroïne, Betty, directement inspirée de la pin-up Betty Page, est bien plus qu’une simple faire-valoir. Forte et indépendante, elle apporte une dimension moderne à cet univers, faisant de The Rocketeer un vibrant hommage à l’âge d’or du pulp tout en le réinventant avec une touche de fraîcheur et d’élégance.

 

Les aventures de Rocketeer

Peut-être êtes-vous familier de Rocketeer et de son univers via son adaptation en 1991 par le futur réalisateur de Captain America, Joe Johnston  produite par Disney. Ce film d’aventure à l'ancienne met en scène Bill Campbell dans le rôle de Cliff Secord, tandis que Jennifer Connelly incarne Betty (rebaptisée Jenny pour l’occasion). Face à eux, Timothy Dalton campe un parfait méchant hollywoodien, inspiré d’Errol Flynn, mais avec une particularité : il est cette fois un espion nazi. Fidèle à l’esthétique des années 40, le film est un bel hommage aux serials d’époque, porté par une mise en scène soignée et une bande originale signée James Horner. Dans l’émission, c’est Faye qui vous parle de cette adaptation et vous recommande vivement la vidéo de Meea consacrée au film, un contenu riche et très bien documenté qui revient sur son histoire et son impact : https://www.youtube.com/watch?v=casrC6hCdV0

 

Les nouvelles aventures de Rocketeer

Cette semaine, The Rocketeer revient chez Delcourt avec un album hommage célébrant l’héritage de Dave Stevens. Ce recueil réunit plusieurs histoires inédites signées par de très grands noms du comics, parmi lesquels Kurt Busiek, Mark Waid, John Cassaday, Michael Allred, Bruce Timm ou encore Adam Hughes. Avec son esthétique soignée, cet album est un superbe objet empli de nostalgie, un véritable hommage à l’univers et au style du créateur de The Rocketeer. Cependant, si vous ne connaissez pas encore ce héros à jetpack, on vous conseille plutôt de commencer par les comics originaux de Dave Stevens ou par le film de Joe Johnston, car ce nouvel album s’adresse avant tout aux fans de longue date déjà attachés à l’univers de The Rocketeer.

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